Aperçu du marché du travail canadien pour le T4 de 2024 : Croissance de l’emploi en hausse, augmentation du chômage et baisse de la participation au marché du travail
Le rapport trimestriel d’Actalent sur le marché du travail et de l’économie établit des liens importants entre les données et les tendances canadiennes de l’emploi dans le domaine de l’ingénierie et des sciences. Les lecteurs peuvent s’attendre à en apprendre davantage sur la croissance de l’emploi, la croissance des salaires, l’inflation, les taux de chômage, les taux de participation au marché du travail et d’autres facteurs clés qui ont un impact sur l’attraction, l’embauche et la rétention des travailleurs.
Résumé
Au Canada, une augmentation nette de 155 900 emplois a été observée au cours du quatrième trimestre de 2024, ce qui représente plus que l’augmentation nette de 66 000 emplois observée au troisième trimestre. L’amélioration de l’emploi en novembre et en décembre a été plus importante que prévu. Toutefois, la hausse du taux de chômage, la baisse des postes vacants et le faible taux de participation au marché du travail suggèrent qu’il y a beaucoup de place à l’amélioration sur le marché du travail.
Le taux moyen de chômage est passé de 6,5 % au troisième trimestre à 6,7 % au quatrième trimestre de 2024. Au quatrième trimestre, près de la moitié (45 %) des chômeurs étaient des nouveaux arrivants sur le marché du travail, tandis que 39 % avaient perdu leur emploi et 16 % l’avaient quitté avant d’être au chômage.
Parmi les secteurs d’activité soutenus par Actalent, les taux de chômage au quatrième trimestre de 2024 sont les suivants : soins de santé (1,7 %), services publics (2,2 %), services professionnels, scientifiques et techniques (3,7 %), fabrication (4 %) et construction (5,3 %).
L’inflation d’une année à l’autre est restée proche de l’objectif de 2 % de la Banque du Canada au quatrième trimestre, s’arrêtant à 1,8 % en décembre. La Banque du Canada a réduit son taux directeur de 50 points de base en octobre et en décembre, ce qui porte à cinq le nombre de baisses de taux en 2024. Des taux d’intérêt élevés peuvent avoir des effets qui se feront sentir plus tard, mais l’assouplissement de la politique monétaire peut être bénéfique à l’activité économique et à l’embauche à long terme.
Le salaire horaire moyen mesuré sur 12 mois pour tous les salariés a augmenté de 4,3 % entre le T4 de 2023 et le T4 de 2024, un taux inférieur de 0,7 % à la croissance annuelle des salaires observée au T3. En termes de revenus « réels » (ajustés pour l’inflation), les salaires ont continué de surpasser l’inflation.